- 15 janvier 2016
- Publié par : Stéphane
- Catégorie: Actualité
Un peu d’histoire de la Grèce antique.
Les Dieux guérisseurs étaient en général de célèbres médecins du passé élevés au rang de divinité.
Le plus important fut ASKLEPIOS (Esculape en latin)
Il serait né vers 1260 av.J.C. élève de CHIRON, il maitrisait la phytothérapie, la physiothérapie, la petite chirurgie ainsi que la psychothérapie.
Il ne se séparait jamais de son caducée (baguette autour de laquelle s’enroulait un serpent, symbole de vie nouvelle).
– Il aurait eu 5 filles dont les 2 plus célèbres :
PANACEE (la grande guérisseuse universelle)
HYGIE (protectrice de la santé, à l’origine du mot français hygiène)
Au VIème siècle avant Jésus Christ, la médecine appartient aux prêtres d’Esculape les Asklépiades (prêtres médecins), ce sont eux qui professaient et supervisaient la vie des temples.
Ils en choisissaient le climat, l’emplacement et la source thermale associée.
Une autre forme de médecine se développa en Grèce, ce fut celle de la sagesse, les médecins qui adhéraient à cette discipline n’étaient pas des prêtres mais des philosophes.
Thales de Millet (644-547 av J.C.) fut le premier à prôner la philosophie dite ionienne.
Pour lui une substance primordiale était à l’origine de toute vie.
Anaximandre son élève prétendait que l’origine de toute vie résidait dans une force éternelle, infinie et indestructible.
Bien que ces philosophes ne soient pas médecins, leur philisophie influença profondément la médecine de leur époque.
Hippocrate (459-377 av J.C.) demeure le père incontesté de la médecine traditionnelle occidentale
Sa doctrine supposait 4 humeurs : sang, bile, atrabile et pituite (flegme)
L’équilibre de ces humeurs maintenait la santé.
Le déséquilibre de ces humeurs entrainait la maladie.
Les causes pouvant entrainer ce déséquilibre étaient le climat, la température, l’alimentation, le stress, la sédentarité….
En cas de déséquilibre la Nature s’efforce toujours de le maintenir en provoquant des « crises » qui sont un effort purificateur humoral, un nettoyage organique.
Hippocrate considère les « forces de la nature » comme le premier médecin de l’homme d’où la nécessité pour promulguer des soins d’observer et d’imiter la nature sans jamais nuire à l’homme.
Ses règles : le jeûne, la modération en tout, drainage, dérivation, saignée, bain chaud, cataplasme….
Il établit les trois lois de biologie fondamentale :
– La loi d’analogie « A tubes digestifs égaux, alimentation semblable… »
– La loi des contraires « Astringent contre diarrhée… »
– La loi des semblables « jeûne + repos à l’image des animaux malades… »
Sa devise : « Primum non nocere » « D’abord ne pas nuire »
Devise vite oubliée par ses successeurs.
Hippocrate considérait chaque malade comme un cas unique il considérait que les symptômes qui apparaissaient lors d’une maladie étaient propre au malade et non à la maladie, chaque traitement devait donc être individualisé.
C’est Hippocrate qui mit l’alimentation à la première place « Que ton aliment soit ta seule médecine »
Il considérait que l’esprit et le corps étaient tous deux issus d’une même entité, qu’ils étaient liés et s’influençaient mutuellement, il fallait donc les traiter ensemble.
Aujourd’hui le médecin soigne la maladie et non pas l’homme, il s’est détaché progressivement de la pensée d’Hippocrate, le Naturopathe s’y est accroché,
La naturopathie consistant à enseigner un art de vivre en santé et à aider l’organisme à conserver son équilibre il est permis d’affirmer qu’Hippocrate est le père de la Naturopathie.