Quels sont les symptômes intestinaux de la Maladie de Crohn ?

La maladie de Crohn fait partie des maladies chroniques de l’intestin. Elle est aussi invalidante que méconnue. Alors que si son diagnostic est tardif, l’inflammation risque d’atteindre l’épaisseur de la paroi intestinale. Elle peut dans ce cas attaquer l’ensemble du tube digestif, la bouche voire même l’anus. À part cela, cette maladie peut impliquer une obstruction partielle de l’intestin du malade. La Maladie de Crohn se manifeste principalement à travers des symptômes au niveau du tractus gastro-intestinal. Ces symptômes peuvent ainsi s’échelonner du stade modéré jusqu’au stade sévère. Cela dépend en tout cas de l’intensité de l’inflammation, selon la complication de la maladie, la présence de rémission ou encore suivant le type d’intestin affecté.

 

La rémission et les flambées soudaines

Il faut en premier lieu mentionner qu’il peut se passer de longs moments (des semaines ou même des mois) avant que les de la maladie de Crohn apparaissent dans sa forme modérée. On appelle cette période la phase de rémission. Lors que les symptômes deviennent exagérés et de plus en plus ennuyeux. C’est que la maladie entre dans le stade de flambées soudaines. Relativement à une désorganisation intestinale, il peut ainsi y avoir des rémissions et défécations normales et entremêlées. Cela peut souvent s’accompagner d’une diarrhée sévère. Les selles peuvent également présenter des mucus ou bien du sang. Une saignée sévère au niveau des tabourets peut même avoir lieu. C’est un cas moins commun, mais quand cela se produit, la maladie peut impliquer la présence d’anémie à cause du saignement.

 

La topographie et l’étendue des lésions

Ces deux éléments peuvent avoir également un impact conséquent sur les symptômes de la maladie de Crohn. Si l’infection se trouve au niveau de l’iléon, plus précisément la partie terminale de l’intestin grêle, les douleurs abdominales peuvent être localisées au niveau de la partie basse et aussi sur la droite de l’abdomen. Dans ce cas, les diarrhées sont liquides ou pâteuses, mais elles ne sont pas sanglantes au début. Comme symptôme, le malade devient de plus en plus affaibli, amaigri et présente une fièvre. Si c’est l’iléocolite qui est atteinte, les diarrhées peuvent ainsi devenir sanglantes et cela s’accompagne surtout de faux besoins. En tout cas, une atteinte anorectale peut toujours précéder l’iléite ou la colite bien avant des mois ou des années. Dans ce cas, celle-ci se manifester souvent sous forme de fistules, de fissures anales et périanales ou d’abcès.