Maladie de crohn : dépistage

 

Seul le dépistage est le meilleur moyen permettant de déterminer la maladie de crohn et de le traiter à la meilleure manière tout en réduisant les éventuelles complications. Suite à l’évolution technologique, de nombreuses techniques d’imagerie sont à disposition des médecins. Toutefois, elles font appel à des précautions adéquates de la part d’un spécialiste afin de venir à bout du traitement. Parmi les examens, on distingue les radios simples qui ne requièrent pas l’absorption de produits de contraste. Les études peuvent consister à faire des occlusions ou d’une dilation du colon par l’intermédiaire d’une radiologie qui ne requiert aucune préparation. Certains cas nécessitent la prise de médicaments facilitant la radiologie afin de mettre en relief les voies et la circulation. Les spécialistes peuvent ainsi opérer à d’autres méthodes comme les perforations. On distingue également le lavement baryte permettant d’examiner le bas du colon par le biais d’administration de produit adapté par voie basse. Par ailleurs, des échographies et scanners peuvent être réalisés afin de déceler la présence de la maladie sur une personne.

 

L’imagerie de résonnance magnétique

La technique consiste à émettre des ondes électromagnétiques afin d’exciter les protons du corps. Cette méthode qui n’emploie pas les rayons X sert à cerner les tissus mous. Ainsi, elle n’est pas nocive pour la santé et l’imagerie ne permet aucune douleur, malgré le fait que ce système s’avère un peu bruyant. Il y a lieu de remarquer que cette méthode ne convient pas aux porteurs de stimulateur cardiaque, d’une agrafe, de balle ou des éclats de métaux.

 

Analyse plus fine

Pour une analyse bien approfondie de la muqueuse et de la paroi intestinale chez les personnes souffrant d’une maladie de Crohn, les spécialistes font appel à l’entéro-IRM. Cette technique sert à déceler les segments de l’intestin affectés par la maladie et d’évaluer leur ampleur. Allant de pair avec un produit non iodé, ce système permet de voir de près les éventuels abcès, tumeurs, inflammations, ulcères et fistules.

 

Et le scanner ?

Connu aussi sous le nom « tomodensitométrie », le scanner s’utilise afin d’obtenir une image du corps de manière transversale par le biais des rayons X. Afin d’avoir plus de visibilité, les spécialistes peuvent utiliser des produits de contrastes. En effet, le scanner permet de visionner la cavité abdomino-pelvienne ainsi que les éventuelles complications. Toutefois, les rayons X présentent l’inconvénient d’être nocif pour la santé. C’est la raison pour laquelle ce système est proscrit pour les femmes enceintes.