- 18 mai 2017
- Publié par : Stéphane
- Catégorie: Appareil urinaire
L’appareil urinaire est composé des reins, des uretères, de l’urètre et de la vessie. Il a pour principale fonction d’éliminer les déchets de l’organisme. Lorsque des germes arrivent à pénétrer à l’intérieur de ce système, ils vont entraîner des infections. On parle donc d’infection des voies urinaires (IVU) lorsqu’une partie de votre appareil urinaire est infecté. Il peut s’agir des uretères, des reins, de l’urètre et de la vessie. Cependant, la majorité des IVU concernant la partie inférieure de ce système, à savoir la vessie et l’urètre.
Quelles sont les principales causes des troubles urinaires ?
On parle de trouble urinaire quand la personne rencontre des problèmes qui font que la miction se passe anormalement. Cela peut être un rythme anormal, des douleurs au moment d’uriner, l’aspect des urines lui-même, etc.
Nombreuses sont les causes qui entraînent ce genre de trouble. Ainsi, dans le cas où le sphincter se relâche, la personne peut perdre ses urines alors que le cerveau n’a pas encore donné l’ordre à la vessie de se contracter. Ce trouble est appelé « incontinence urinaire » et il peut être engendré par la vieillesse qui a tendance à relâcher la vessie ainsi que les muscles qui la soutiennent. Il est également possible que des infections urinaires puissent occasionner une incontinence urinaire passagère, au même titre que le diabète, une constipation importante ou une dépression.
Dans le cas où l’urine stagne dans la vessie, celle-ci va s’infecter. Ce qui va donner naissance à une cystite qui va elle-même entraîner des brûlures mictionnelles ainsi qu’une fréquente envie d’uriner que les spécialistes appellent « pollakiurie ».
D’autre part, il est possible que la contenance de la vessie diminue à cause d’une tumeur de la vessie ou d’une masse extérieure qui la comprime. Dans ce cas, on assiste à une pollakiurie sans brûlures mictionnelles.
Quels symptômes ?
Il existe de nombreux symptômes qui traduisent qu’une personne souffre de trouble du système urinaire. Il s’agit notamment de :
- Polyuries ou augmentation du volume d’urines
- Pollakiuries ou fréquente envie d’uriner
- Dysurie ou difficultés à émettre des urines
- Anuries et oliguries ou diminution du volume d’urines
- Brûlures en urinant
Le traitement des troubles du système urinaire
Comme les troubles du système urinaire peuvent être de différents types, le traitement va donc différer d’un cas à l’autre. D’autre part, la phytothérapie constitue un complément efficace à la médecine traditionnelle pour soigner, ou du moins, réduire les effets de ces troubles.
Ainsi, les feuilles ainsi que les fleurs du Calluna vulgaris ou bruyère renferment des substances actives qui agissent comme des stimulants et des détoxifiants pour les organes du système d’évacuation des urines de l’organisme. Il faut préparer une décoction en prenant une cuillère de poudres de feuilles et de fleur de bruyère pour un quart de litre d’eau. Il est recommandé de boire quotidiennement jusqu’à un litre de cette tisane, qu’il s’agisse d’adultes ou d’enfants. Il faut juste faire attention à ne pas en consommer pendant 3 semaines consécutives.
Il est également possible de trouver chez les herboristes de la poudre de fleurs ou un sirop de sureau noir dont les vertus détoxifiantes sont pleinement exploitées pour traiter les troubles du confort de la miction.
Pour les cas de cystite légère, vous pouvez profiter des effets diurétiques et des propriétés inflammatoires de la bruyère. Il est possible de l’associer avec la busserole ou raison d’ours qui agit en tant qu’antiseptique et qui est recommandé pour les cystites aiguës.
Et pour prévenir ou guérir les infections urinaires, la canneberge est très réputée à cause de sa propriété à acidifier les urines. Elle existe sous forme de jus de fruits qu’on peut même trouver en supermarché.