Le métier de pédicure-podologue

 

Le podologue est la personne apte à  octroyer des conseils divers pour les soins tels que la pédicure. Il prescrit les traitements à  suivre en cas de maladies des ongles et de la peau des pieds. En d’autres termes, il s’occupe de tout ce qui concerne la podologie et la pédicurie. Comme tout médecin, il doit avoir des capacités ainsi que des diplômes spécifiques pour pouvoir exercer. Il est aussi connu sous le nom de pédicure-podologue.

Quel est le métier de podologue ? 

Par définition, un podologue est un praticien, spécialisé dans l’étude des pieds et de toutes ses pathologies. Son domaine d’expertise s’élargit également au niveau des différents désordres dynamiques et statiques. Il traite de deux domaines bien précis. Le premier est celui de la pédicurie qui vise à  la prévention et aux soins de nombreuses affections acquises ou congénitales qui  pouvant  provoquer des maladies unguéales et épidermiques. Le deuxième domaine touche la podologie en elle-même.

Le podologue confectionne et adapte une multitude d’orthèses tels que les semelles orthopédiques, les orthèses unguéales et les orthèses d’orteils. Il se spécialise notamment dans l’élaboration d’orthèses pour combler les lacunes en cas de malformation. En outre, il joue un rôle fondamental lors de la rééducation des pieds en cas d’accident mais aussi en matière d’équilibre.

Quelle est la nature du métier de podologue ?

En pratique, le podologue se charge de traiter des affections telles que les durillons, l’Å“il-de-perdrix, le cor ou même les problèmes d’ongles incarnés. Il est chargé à  la fois de traiter mais aussi d’assurer l’hygiène des pieds en prenant soin des verrues, en coupant les ongles incarnée, en s’occupant des peaux mortes et des mycoses des pieds.

Pour ceux disposant d’une malformation (pieds plats ou autres), le podologue se les corrige avec  l’orthèse adéquate à  l’aide de simulation sur ordinateur en premier lieu, puis à  la réalisation en atelier. Il assiste à  la rééducation fonctionnelle d’une personne victime d’un accident réduisant sa mobilité ou encore son équilibre. Les podologues sont tenus d’être habiles avec leurs mains car leurs gestes risquent de blesser lors du maniement des instruments spéciaux tels que le bistouri.

Leur statut légal est régi par la loi n°46.857 du 30 Avril 1946 et qui précise en détails ses attributions. Cette dernière apparait dans le code de la Santé Publique.

Quelle formation pour devenir podologue ? 

Pour devenir podologue, une formation de trois années après le baccalauréat est requise. En France, celle-ci se déroule dans un institut public ou privé agrée par le Ministère de la santé. Des cours pratiques ainsi que théoriques sont prévus lors du cursus.

A la première année, chaque étudiant doit apprendre à  connaitre le métier mais doit aussi assimiler les multiples jargons techniques et médicaux sans oublier  les essentiels de la sémiologie, de la pathologie, de la physiologie ainsi que de l’anatomie.

A la deuxième année d’étude, les stages et les pratiques se combinent avec les cours théoriques. Les étudiants à  cette étape doivent être capables de soigner les maladies des pieds les plus répandues.

A la dernière année, une mise en pratique des acquis durant la formation s’impose permettant ensuite l’obtention du diplôme d’Etat de pédicure-podologue.

Quelles conditions d’admission à  la formation du métier de podologue ? 

Pour se porter candidat aux études de pédicure-podologue, diverses conditions sont à  remplir. L’étudiant doit avoir 17 ans au moins durant l’année des épreuves d’admission. Il doit aussi détenir le diplôme du baccalauréat ou d’une équivalence. Par ailleurs, le candidat est tenu d’être apte physiquement sous une certification de la part d’un médecin agrée par l’Etat. Ceux qui n’ont pas le baccalauréat peuvent exceptionnellement tenter leurs chances si durant cinq années successives, ils ont réglé leur cotisation à  la sécurité sociale.

L’exercice du métier des podologues

La plupart des podologues travaillent dans des instituts privés ou sont des employés de cabinet médical. Ils peuvent se déplacer en fonction de la demande de la clientèle surtout lorsqu’il s’agit d’une rééducation fonctionnelle. Toutefois, avant la prise d’exercice, certaines formalités doivent être suivies. Il est obligatoire, par exemple, d’inscrire le diplôme à  la préfecture de l’adresse d’exercice ou à  l’agence régionale de santé.

Il est ensuite demandé de s’enregistrer devant l’ordre régional des Pédicures-podologues toujours selon le lieu d’exercice. Puis, au bout de huit jours, une inscription auprès l’URSSAF est exigée pour pouvoir bénéficier des prestations familiales. Après un mois, une inscription à  la CARPIMKO puis une souscription aux droits à  la sécurité sociale s’impose, suivie d’une déclaration fiscale. Pour certains podologues, la souscription à  une assurance de responsabilité civile professionnelle est incontournable. La prise en charge des actes réalisés par le podologue est effectué par le régime obligatoire de l’assuré, ainsi qu’un financement de nombreux actes par une mutuelle santé personnelle ou entreprise