Oreille interne : organe de l’équilibre et de l’audition

L’oreille interne contient la cochlée ou limaçon qui est l’organe de l’ouïe. Dans cette cochlée se trouve un liquide qui est l’endolymphe.   Le système vestibulaire qui est l’organe de l’équilibre est la deuxième composante. Grâce à ce dernier, la perception de la position angulaire de la tête est possible ainsi que son accélération.
Deux entités composent l’oreille interne. Ce sont le labyrinthe osseux et le labyrinthe membraneux. Entre eux existent les espaces lymphatiques. Ces derniers contiennent un liquide appelé périlymphe.

Une inflammation de l’oreille interne est appelée labyrinthite.  Cela peut rendre sourd. De même des tumeurs du cerveau ou des problèmes liés aux vaisseaux peuvent aboutir à une surdité. C’est cette partie terminale du conduit auditif qui est affecté par les substances dites ototoxiques. Elles entrainent des perturbations ou une perte de l’audition.  Les brusques variations de pression peuvent causer les mêmes dégâts.  C’est le cas des traumatismes sonores ou des barotraumatismes en plongée. Les perturbations au niveau du  labyrinthe vont engendrer des problèmes d’équilibre appelés vertiges.

Oreille interne : comment fonctionne l’audition ?

Le son qui a traversé le pavillon et le conduit auditif externe arrive au tympan.  Ce dernier recueille les vibrations sonores. Elles traversent l’oreille moyenne qui contient la chaine des osselets. Elles arrivent vers la cochlée de l’oreille interne.  Cette dernière est indispensable à l’audition. Les vibrations de l’air circulent sous forme d’ondes. L’amplitude des ondes détermine si le son est fort ou faible. La fréquence des ondes permet la modulation des sons aigus ou graves. La cochlée contient plusieurs cellules sensorielles. Leur rôle est d’amplifier les vibrations et de les transformer en influx nerveux. Cet influx est transporté par le nerf auditif.  Le cerveau pourra alors le comprendre.

L’oreille interne : comment expliquer le maintien de l’équilibre ?

Les organes de l’oreille interne donnent le sens de l’équilibre.  Les mouvements de la tête et des yeux sont alors coordonnés. La posture du corps est ajustée. On y trouve les récepteurs de l’équilibre. Ils envoient au cerveau des informations en permanence.  Ce sont les renseignements sur la position exacte et sur ses déplacements. C’est le vestibule qui est l’organe de l’équilibre. Il détecte les accélérations par des récepteurs spécifiques. Il est situé à droite et à gauche de la tête. Les organes qui la composent sont sensibles à deux stimuli. Ce sont les déplacements et la position de la tête par rapport au vecteur gravitaire. L’accélération est le stimulus physiologique.
Les liquides contenus dans l’oreille interne bougent en fonction des mouvements de la tête. Ce phénomène active les récepteurs de l’équilibre. Ces récepteurs nous donnent des informations en permanence. Cela concerne la position et les mouvements de notre tête dans l’espace. Nous pouvons alors contrôler notre posture. Ces informations sont sous la dépendance de la gravité.