L’action Renault se porte bien depuis 5 ans avec un doublement de sa valeur de cotation

L’activité de la société Renault en Europe

Le groupe Renault est une entreprise française centenaire dont l’activité principale est la construction automobile. Ce secteur vital pour l’économie française, est avant tout vecteur de création d’emploi. C’est l’un des seul secteur ou l’industrie n’a pas perdu de parts de marché. Renault, PSA et Citroën sont les leader en Europe et ont diversifié leur développement à l’étranger pour consolider leurs actifs et leurs parts de marché mondial. Renault a également développé une stratégie de partenariat avec Nissan, afin de croître plus rapidement et d’utiliser les plate forme de constructions automobile pour l’ensemble de leurs marques, afin de gagner des marges en terme de coût de construction et de recherche et développement. Renault propose aussi des solutions de financement pour la vente de ses véhicules, des solutions de location ou crédit-bail, et des services associés comme l’entretien, les extensions de garantie ou l’assistance. La marque Dacia est également entrée dans le giron du groupe avec une bélle réussite sur son opération de marge opérationnelle et sur un niveau de vente de véhicule particulièrement important.

Avec actuellement 32 sites de production à travers le monde, le groupe Renault emploie près de 120 500 personnes. Le marché Européen est le fer de lance du groupe. Il a devancé le groupe PSA en nombre de véhicules vendus sur ce marché. Il est présent maintenant sur 32 pays et a pour volonté de développement fortement le marché en Chine qui est l’avenir du groupe notamment.

 

 

L’état actionnaire principal du groupe Renault se désengage – Le marché salue l’initiative

L’État a engagé le 3 novembre la vente de 4,73% du capital de Renault acquis en 2015. Cette opération permettait d’imposer les droits de vote double en assemblée générale, avec des levées de boucliers de la part de Nissan qui est l’action principal du groupe en actions croisées.

Cette cession, réalisée via un placement auprès d’investisseurs institutionnels, va faire redescendre la capitalisation à 15,01% au terme de l’opération.

Le groupe Renault a souhaité prendre part à l’opération dans le cadre de son programme de rachat d’actions. Il va notamment acquérir 1,4 million d’actions, soit 10% de l’ensemble des titres cédés par l’État. Cette cession a été saluée par les marchés, puisque l’action caracolait en tete du CAC40 à l’annonce de cette opération. Il est conseillé de prendre position sur l’action Renault en Bourse puisque le titre a gagné depuis 5 ans 90 % de valeur de cotation. La valeur de l’action est de 85.16 euros au 16 novembre 2017 alors que l’action était cotée le 18 novembre 2012 à 38.16 euros.

Une cession valorisée à près d’un milliard d’euros mais présentant un gain infime

Si on prend en compte les dividendes versés sur la période d’investissement, l’État réalise un gain de 55 millions d’euros, par rapport au montant déboursé lors de l’achat de ces actions en avril 2015.  Au cours de clôture, les 14 millions d’actions cédées ont été valorisées par le marché à 1,2 milliards d’euros.