Cannabis CBD : la situation du gournement est ferme

Cette floraison d’officines est visiblement dans le viseur des pouvoirs publics. Hier soir, la MILDECA (mission interministérielle contre les drogues et les conduites addictives) a publié une mise au point pour encadrer ce marché en plein boom, et les «nombreux produits présentés comme contenant du CBD apparus sur le marché français».
Le communiqué sur le site du gouvernement rappelle que tout type de produit vendu qui présente du cannabidiol extrait de la plante de cannabis est interdit sauf dérogations. La condition mise en avant demeure que la plante présente une teneur inférieure à 0,2% en THC. L’organisme chargé de cette communication, le MILDECA précise de plus que le taux de 0.2 % de THC ne concerne pas le seuil de présence du THC dans le produit mis en vente, mais cela concerne le taux présent dans la plante.
Cet organisme rappelle que les produits tels que les e-liquides à base de  cannabis cbd, sont «interdits s’ils contiennent du THC, quel que soit le taux». «Or, des contrôles réalisés dans certains produits présentés comme contenant du CBD ont révélé la présence de THC». Le gouvernement va t il réaliser une campagne de contrôle lourde de conséquence pour les vendeurs de ce type de produits qui sont présent en Suisse notamment ?

L’enjeu concerne la santé publique mais pas seulement

Si l’enjeu est celui de la santé publique, que devons nous considérer comme effet positif sur les utilisateurs ? De nombreux témoignages viennent affirmer que ce produit e-liquide apporterait un confort pour l’utilisateur et un décrochage ou un arret de la consommation de cannabis chargé en THC, qui lui a un impact important sur la santé des consommateurs, et qui continue à faire enrichir le marché parallèle (marché noir). L’état ne doit il pas réfléchir à une normalisation de ces substances, permettant un encadrement et des rentrées fiscales, permettant également un investissement au travers de cette fiscalité pour mener des campagnes de sensibilisation à ce type de consommation de substance ? La prohibition est elle la solution ? L’efficacité publique apporte t elle une réponse positive actuelle, alors que ce trafic devient générateur de plus en plus de tension au niveau des quartiers avec une sécurité dangereuse pour les forces de l’ordre et la population ?